Biographie

Ferré dans un rock qui hurle son blues avec un twang country qui ramène au premier plan les origines de l’artiste, Colin Moore présente aujourd’hui Golden, nouveau gravé et prétexte idéal pour replonger la tête la première dans la musique qui l’a mis au monde. Après un passage remarqué à l’émission La Voix, où il se classe bon deuxième, Moore retourne vers les sphères qui lui sont familières, vers des consonances crasses qui embaument la lampé de whiskey et la quête du lendemain un brin éméché, prenant la route au son de l’harmonica qui crisse sa mélodie.

Premier album complet depuis 2012, Golden s’écoute telle une ellipse musicale où Colin Moore renoue avec l’esprit et la vitalité des «golden years» pour tendre à préserver l’innocence et la pureté des jeunes années, en braquant la loupe du moment présent, mûrit sans pour autant s’être assagi. Traversé d’un désir d’humanité et d’un besoin de se réapproprier son bout de ciel dans un climat général on ne peut plus trouble, l’artiste à fleur de peau se fait tantôt introspectif et vulnérable (Unreachable Things), tantôt fin observateur des travers du décor flanqué de misère et d’injustices (Feed the Flame), tantôt résilient mais frondeur sur la pièce-titre, englobant la quête humaine et musicale qui porte l’album entier. Pour la cause, l’auteur-compositeur-interprète fait appel à son complice de longue date, Ryan Battistuzzi, aux commandes ainsi qu’à la composition et à l’écriture, marquant au fer rouge l’album d’un sentiment familier mais qui regarde droit vers l’inconnu.

Grandi à Pointe-Claire, en banlieue de Montréal, Colin Moore s’intéresse à la musique dès son plus jeune âge, porté par les festives réunions familiales où la musique régnait. Il découvre vite les répertoires de Tom Petty, Bob Dylan, Joe Pug, Pink Flyod, The Beach Boys, Social Distortion et les Beatles, pour ne nommer que ceux-ci. Des influences qui se font toujours sentir plus de vingt années plus tard. Avec trois albums et un EP en poche, plus de 400 spectacles en Amérique du Nord et en Europe, l’artiste se passe pratiquement de présentation. Musicien aguerri, il présente avec son opus Golden le résultat d’années de travail acharné et la somme des rencontres et collaborations avec sa famille musicale : le susmentionné Battistuzzi à la guitare électrique/ingénieur du son/coproducteur, le bassiste Vincent Peake (Groovy Aardvark, GrimSkunk), Jonathan Bigras aka Jaune (Galaxie) à la batterie et Alex Crow (Caféïne, Aut’Chose) aux claviers. Une véritable «dream team» du rock PQ proposant un son et une signature où l’on renoue avec un Colin Moore au sommet de son art.

Scénographie

450 spectacles (Canada, Allemagne, Australie, Belgique, États-Unis, France, Royaume-Uni, Suède) incluant :

  • Festival International de Jazz de Montréal (2013, 2010, 2008)
  • International de Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu (2012)
  • Festival d'été de Québec (2010, 2008)
  • Canadian Music Week (2010, 2008)
  • North by Northeast (2008)
  • South by Southwest (2008)

Prix et distinctions

  • Nomination «Album Chanson de l'année» pour l'album Leaving Home, Gala GAMIQ (2010)